Clin d'œil

L’emprunt de la Paix

L’armistice signé le 11 novembre 1918 ne marque pas la fin de l’appel à contribution des Français.

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Après les quatre emprunts nationaux destinés à financer la Grande guerre,  l’État lance deux nouveaux emprunts en 1920 :  l’emprunt de la Victoire, puis l’emprunt de la Paix ou de la Reconstruction.

L’auteur de la lithographie issue des collections du Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45, l'Appel de la Liberté de Fontaine-de-Vaucluse, est Henri Lebasque (1865-1937), peintre post-impressionniste français. Au premier plan, l’artiste a représenté dans un décor bucolique, une mère et ses deux enfants, elle donne le sein à son nourrisson.  A l’arrière, des scènes symbolisent la France au travail dans quatre domaines d’activités : la construction, l’agriculture, et en fond le commerce maritime ou fluvial et l’industrie, avec ses usines fumantes.

Parmi les messages que véhiculent l’affiche, il y a cette mère de famille, probable veuve de guerre comme les 600 000 dénombrées, et ces orphelins, qu’il faut soutenir et sortir de la précarité. Quant aux hommes présentés, ce sont ceux que le conflit a épargnés. Ils figurent une France laborieuse, à la fois rurale et industrielle, prête à reconstruire le pays. Grâce à la souscription nationale, l’État mise sur la générosité des Français pour consolider la paix et relever l’économie.