Prisonnier français ou allemand, le même sort nous attend
Être prisonnier
Les prisonniers français
Les autorités publiques cherchent à connaître ce que deviennent leurs soldats détenus en Allemagne. Le ministre de l'Intérieur s'adresse aux préfets puis ces derniers aux sous-préfets et aux maires pour les inciter à faire remonter les informations recueillies auprès des familles quant aux éventuels prisonniers. Les maires établissent ainsi des listes qu'ils peuvent faire remonter au préfet.
- La circulaire du ministre de l'Intérieur
- Le courrier du préfet
- Quelques listes établies par les maires
Pour se faire une idée de la vie dans un camp, voici un dessin réalisé par Francisque Poulbot et conservé au musée d'histoire Jean Garcin 39-45 et la correspondance d'Amat Machard du Thor conservée aux archives départementales.
Les secours envoyés aux prisonniers
Des associations, des œuvres s'organisent pour envoyer des colis aux prisonniers.
Quelques pages d'un cahier recensant les demandes de secours faites par les prisonniers de guerre français. On y lit le nom des prisonniers, le lieu d'internement, la nature de la demande du secours, parfois, en observation, est mentionnée la présence d'une lettre.
Les prisonniers allemands
Nous avons connaissance de la présence de prisonniers allemands sur le sol français et vauclusien en particulier par le biais de ces télégrammes envoyés par les autorités lorsque l'un d'eux venait à s'échapper.