Une méthode novatrice qui fait des adeptes

Cette conception nouvelle de l'éducation implique de nombreux changements dans l'organisation de la classe, dans les activités quotidiennes ainsi que dans la nature des travaux et exercices proposés.

Parmi eux, on peut citer la technique de l'auto-correction, l'étude du milieu local, l'utilisation de l'imprimerie, de la radio ou du cinéma, la correspondance avec d'autres classes ou bien encore la création d'un journal scolaire.

Au sein de ce mouvement, les éducateurs entretiennent un réseau coopératif fort qui leur permet de partager outils et retours d'expérience. Ce réseau connaît un essor particulier au sortir de la Seconde Guerre mondiale et, en 1948, est créé l'Institut coopératif de l'École moderne (ICEM), centre de recherches et éditeur du mouvement. En 1968, lors du congrès de Pau, l'École moderne se dote d'une charte qui précise les aspirations pédagogiques, politiques et sociales du mouvement. Dans le Vaucluse, ces méthodes inédites se diffusent pour atteindre leur apogée dans les années 1970.

La pédagogie Freinet se propage aussi hors des frontières nationales en rejoignant de nombreux mouvements d'éducation nouvelle qui se développent au XXe siècle. D’autres pédagogies, issues de ce courant, comme les écoles Montessori ou Waldorf-Steiner, voient le jour. Encore actives, elles incarnent aux yeux des parents une offre alternative ou complémentaire à l’enseignement traditionnel.

Page précédente ; page suivante