La vie de Vincent Roux

Une vie consacrée à l'enseignement et à Sablet, sa commune d'adoption

De sa vie, l’état civil nous apprend qu’Auguste Vincent Roux naît à Valréas le 9 mai 1866 de parents cultivateurs.

Son feuillet matricule indique qu’à 20 ans, il est déjà instituteur. On y relève également qu'il est  « dispensé engagé décennal » puis définitivement dégagé de ses obligations militaires  « ayant rempli pendant dix ans les fonctions d’enseignement ».

Dans le recensement de la population de Sablet en 1891, Vincent Roux est mentionné en tant que chef de ménage, apparemment célibataire, instituteur âgé de 24 ans, demeurant Grand Rue. En 1896, il est recensé à la même adresse, célibataire toujours. Sa situation change par la suite comme le révèle le recensement de 1901 dans lequel apparaît son épouse, Émilie Curel, également institutrice. Ils demeurent quartier Les Granges. En 1911, Cheyrias Appolonie, désignée comme « belle-mère » rejoint le foyer. Le couple n'aura pas d'enfant.

Le dossier de carrière d'Émilie Curel dans le fonds de l'Inspection académique recèle quelques pièces dont un courrier datant du 4 novembre 1896 dans lequel les époux Roux font part de leur mariage à l'inspecteur d'académie :

La maison qu'occupent les époux Roux à Sablet se situe non loin du Casino, un café où des séances de cinéma, des représentations théâtrales étaient programmées, et des bals organisés. À sa retraite, Vincent s’y rend quotidiennement pour lire le journal et faire les mots croisés avec la fille du propriétaire Melle Favot.

 

Par la suite, lorsque sa santé ne lui permet plus de s’adonner à ce plaisir quotidien, il est admis à l’hospice, aujourd’hui maison de retraite du village, pour y couler des jours paisibles tout en participant à la vie du village.