Épilogue
Si l’année 1906 fut chaotique à bien des égards, les inventaires des biens des églises purent être menés à leur terme ; pour autant, l’État ne desserre pas son étau. Les célébrations sont en effet sous surveillance. Ainsi, lorsqu’une infraction est constatée au titre de la loi du 30 juin 1881 (sur la liberté de réunion) car aucune déclaration préalable n’a été formulée ou bien lorsque des propos diffamatoires sont tenus à l’encontre « d’un citoyen chargé d’un service public », la police des cultes peut dresser une amende.
Entre 1910 et 1911, pour clore les opérations d’inventaires et séquestres, l’administration de l'enregistrement, des domaines et du timbre dresse les procès-verbaux de remise des biens de la fabrique en triple exemplaires : le premier pour le préfet, le second pour le maire et le troisième pour le service.
Aujourd'hui, les listes des biens mobiliers et immobiliers des églises constituent une ressource indispensable aux collectivités et aux professionnels du patrimoine chargés de leur protection.
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