Le devenir de vos archives

En coulisse, le don entraîne une suite de traitement au cœur des missions d'un service d'archives parmi lesquelles le classement, la conservation, la communication et la valorisation.

Vous songez à nous donner vos archives mais ne réussissez pas à franchir le cap ? 

Se séparer de ses archives peut effectivement s’avérer difficile d’un point de vue affectif mais confier ses documents privés à un service d’archives permet d’éviter leur détérioration en raison de mauvaises conditions de conservation, voire leur perte lors d’un déménagement ou à la suite d’un décès, etc.

En somme, remettre vos archives offre l'assurance d'une conservation pérenne. En effet, une fois réceptionnées, vos archives sont classées (principalement en série J) et conservées dans un environnement et des conditionnements adaptés. Lors de leur traitement, nous pouvons être amenés à vous solliciter afin de nous accompagner dans la compréhension de documents qui vous sont intimes ou familiers. Ce travail donne ensuite lieu à la rédaction d’un inventaire proposé aux chercheurs.

En effet, selon les modalités de communication et de reproduction que vous aurez choisies, vos archives sont consultables en salle de lecture ; elles peuvent aussi être valorisées dans le cadre de différentes manifestations culturelles, comme des expositions ou des conférences, et faire l’objet d’articles de vulgarisation scientifique.

 À noter : la première valorisation de vos archives a lieu avec la publication de l’inventaire accessible en salle de lecture et sur le site internet des archives départementales.
 

Valorisation d’archives privées :

Qu'il s'agisse d'une masse volumineuse de documents ou d'un simple journal intime, vos archives peuvent trouver leur place dans nos fonds ; voici quelques échantillons de valorisation à l'article ou au fonds.

  • Réalisation d'inventaires d'archives privées.
    Parmi les instruments de recherche numériques, citons le fonds de la réglisserie Florent (10 J) récemment publié. Cet inventaire est le témoin d’un long travail de classement et de recherche combinée mené par les archivistes. (Retrouvez ici les inventaires d'archives privées en ligne).
  • Action culturelle
    Ce fameux fonds retrace l'histoire de l'usine dont l'activité a laissé des traces dans la mémoire des Vauclusiens. Pour faire connaître au plus grand nombre la richesse des documents et le travail inédit de classement des archives Florent,  les archivistes en ont fait une présentation lors d'une conférence en juin 2025. (Retrouvez ici la programmation culturelle passée).
  • Rédaction d'article

    Le cahier de Robert Roger coté 1 J 1444, nous est parvenu en 2020, à la suite de l’acquisition d’un petit lot d’archives privées conservées dans un grenier, sans liens apparents entre elles. Récit d'un prisonnier de guerre consigné dans une écriture ténue, il a servi de base à la rédaction d'un article sur le stalag IB. (Retrouvez ici une grande variété d'articles)

  • Actualité

    Le fonds Teissier (228 J) représente quant à lui un travail de collecte mémorielle relatif à la tragédie du “train fantôme”. Le 18 août 1944, une longue colonne de déportés sous escorte nazie s’arrête à Sorgues, destination Dachau. Des décennies plus tard, Charles Teissier et Robert Silve, qui furent les observateurs impuissants de ce convoi, sont allés à la rencontre de rescapés, d'évadés et de témoins afin de rassembler et de conserver la trace de cet épisode funeste. L'entrée du fonds aux Archives départementales de Vaucluse est intéressante à plus d'un titre. Outre son intérêt historique, cette collecte vient compléter le silence assourdissant des archives administratives sur le sujet.  L'évènement a donné lieu à deux actualités hommage : La marche du “Train fantôme” et Il y a 80 ans, le “Train fantôme” …